
Pendant quarante ans, l’auteur a noté pour lui-même le récit de ses pérégrinations dans le simple but de ne pas les oublier. Sur tout les continents, au fil de voyages d’affaires ou d’agrément, en des endroits chargés d’histoire, au gré de rencontres, Buchenwald, dans la Kolyma, au Nicaragua ou à Okinawa, il promène un regard doux-amer, une vision inconsolable mais gaie.
Phébus, 2015
Daniel de Roulet a raison. Si tous les lointains sont bleus, ils finiront bien, par déteindre sur notre ici. Décidément, on a beaucoup à gagner en allant avec Daniel de Roulet parcourir les ailleurs. Son livre est une puissante, et rare, invitation à retrouver un bon usage du monde. Europe, Christian Petr
De Dallas à Hanoi, de Managua à Domodossola, le livre joue à saute-continents. Mais il se lit d’un pas de promeneur, au rythme régulier de cette écriture précise veinée d’ironie, qui semble un équivalent littéraire de la « ligne claire. » Michel Audétat, Le Matin Dimanche
Avec sa plume alerte, son sens du storytelling et ses chutes amusantes, l’auteur nous entraîne sans peine dans ses aventures peu conventionnelles. Marianne Grosjean, La Tribune de Genève
Ses chroniques posent sans relâche un regard alerte, douloureusement aigu parfois, sur ce qui fait l’unicité, ou non, d’une langue, d’une culture, d’un pays et, ultimement, d’un être humain. Avec le recul, sa vision, sans âge, devient universelle. Valérie Lobsiger, Aux arts
D’une plume vive et intelligente, cette trentaine de chroniques rendent compte d’une rumeur du monde qui se moque de la mondialisation. Elles racontent comment, à travers les voyages, les pensées vagabondent et la réflexion se forment. Emmanuel Khérad, France Inter