Canevas éditeur, 1994

 A peine un peu plus de cinquante pages. C’est le temps marathonien que Daniel de Roulet a choisi. Pour courir les quatre premières années d’une vie. Celle d’un petit garçon qui n’a pas de nom. Mais un contexte: des parent jeunes et difinitivement dynamiques… Parce qu’ils ont de si bons principes, désespérément optimistes. Des victimes du bonheur incurable. Mais sait-on jamais ce qui peut nous surprendre? La Liberté, Jean-Dominique Humbert.

On n’a jamais si bien décrit, avec juste ce qu’il faut d’élan et de distance ironique, les sentiments d’un père qui ne peut plus imaginer la vie sans son enfant: sa tendresse et sa patience, sa vigilance et ses indignations, le  nécessaire apprentissage  de la négociation. Ni ces moments (week-ends, vacances et même tour du monde) où « l’idyllique trinité » se recompose. Cinquante pages, un coin de paradis. Le Journal de Genève, Isabelle Martin.